Retour à une tradition laissée de côté depuis trois ou quatre ans : un week-end en Europe, tous ensemble, pour découvrir une nouvelle ville, une autre culture, une autre façon de vivre au quotidien. Direction, cette année, vers l'Ecosse et plus précisément la ville de Glasgow, qui garde les stigmates d'une ville longtemps ouvrière et qui cherche aujourd'hui un nouveau développement.

Vendredi 25 janvier : on a tous pris notre journée pour profiter au maximum du week-end. Voiture jusqu'à Beauvais (1h30 de trajet) où nous prenons l'avion de Ryanair. Contrairement aux idées reçues, les compagnies Low Cost ne sont pas des charters. L'avion, un Boeing 737 Next Generation, est neuf et intelligemment agencé (pas de quoi glisser un magazine, par exemple, pour éviter toute perte de temps lorsque l'équipage nettoie l'avion pour assurer une rotation de l'avion en moins d'une demi-heure). L'avion n'est pas plein, mais la pub diffusée et la vente de boissons, d'objets ou même d'un jeu de tirage doit remplacer le chiffre d'affaires des billets d'avion.
Petit incident au contrôle de l'aéroport, Elodie ayant oublié dans son sac à main un Spray et un gel. L'agent de sécurité a jeté le spray et donné un sac en plastique pour le gel et tout s'est bien terminé.
Arrivés à l'aéroport de Prestwick, à trois quarts d'heure de train de Glasgow, avec une heure de moins sur la montre. Il fait donc sombre quand nous arrivons à l'hôtel et décidons d'aller faire un petit tour du quartier.
Le temps est venteux et pluvieux, comme souvent à la fin du mois de janvier. Mais on a prévu les parapluies !
Diner dans un pub. Les filles ne prennent pas de risques en prenant un hamburger (de la taille de celui qu'Aurore tient sur la photo !) tandis que nous essayons les plats écossais. On dine à la bière, comme tout britannique qui se respecte. Nouvelle balade sous la pluie et retour à l'hôtel.

Samedi 26 janvier : Les filles ont peu dormi car une bande de jeunes ont fait la fête une bonne partie de la nuit pas très loin de leur chambre... Mais le programme de la journée est lourd : tourisme le matin et shopping l'après midi.
Le temps est gris mais sec toute la matinée quand nous parcourons les rues de Glasgow, pour humer le temps passé. On dit ici que l'auteur du livre "Frankenstein", Mary Shelley, avait assisté à une expérience assez morbide, au début du XIXème siècle. Il s'agissait de démontrer que le courant électrique circulait dans le corps humain. La démonstration a eu lieu sur un cadavre, dont les mouvements ont inspiré effroi au public. Cette anecdote est citée dans les ouvrages de Glasgow mais pas dans la biographie en ligne de Mary Shelley.
Parmi les lieux visités, arrêt au cimetière car il s'agit de bien plus que cela. Une véritable ville de morts, située de l'autre côté d'un pont, sur une colline couverte de tombes. Son nom, "Necropolis", conforte cette sensation. Franchement, on n'aurait pas envie de s'y retrouver dans le brouillard de la tombée de la nuit.
Un tour de métro pour arriver à Kelvingrove, le musée d'art de Glasgow, une immense bâtisse en brique rouge dans laquelle on trouve une exposition d'animaux empaillés (histoire naturelle), des oeuvres peintes ou sculptées de différentes époques et de différents pays (le buste de Victor Hugo, réalisé par Rodin par exemple), et des galeries dédiées à l'histoire de l'Ecosse.
Déjeuner dans un pub sympa, perdu au milieu de nulle part, mais où les clients viennent voir leur match de foot du samedi après midi.
On se rend ensuite voir le Centre des Sciences, un bâtiment qui, sur les photos, rappelle l'opéra de Sydney. Immense déception, car c'est laid et isolé. On saute dans un taxi pour retourner dans le centre ville où la partie shopping démarre. L'idée étant de profiter des derniers jours de soldes. Mais même avec 85 % de remise, Hugo Boss reste cher...
Un peu plus loin, j'ai quand même craqué pour un blouson en cuir.
Diner dans un pub (what else? de toutes façons) où on privilégie le très britannique "Fish and chips". J'adore !
puis on retourne se coucher à l'hôtel, les filles étant fatiguées et ... trempées.

Dimanche 27 janvier : On n'a que la matinée avant de reprendre le train à 13h00, puis l'avion. On fonce donc dès l'ouverture, c'est-à-dire à 11h00, chez Marks & Spencer où on fait le plein de chemises, costumes, chaussures, et vêtements qui ... ne sont pas en solde. Puis on fonce à la gare pour prendre un dernier hamburger chez "Burger King" avant de prendre le train, de regarder les paysages écossais, la mer d'Irlande, et de reprendre l'avion.
Celui-ci est plein à craquer et rempli de personnes qui prennent l'avion pour la première fois, vous savez, ceux qui applaudissent quand on décolle et quand on atterrit...
Nouvel incident à l'arrivée. Dans la file d'attente pour passer devant le douanier, Elodie ne retrouve plus sa carte d'identité. On doit se mettre sur le côté pour l'aider à vider son sac à main (ah, les filles!). Tout rentre dans l'ordre après quelques minutes d'angoisse.

Un week-end chargé mais qui nous a donné une idée de la vie écossaise en plein hiver. L'an prochain, on ira dans le Sud et on privilégiera plutôt le printemps !