Départ jeudi 15 novembre en début d'après midi pour éviter les bouchons provoqués par la grève des transports. Un peu plus de trois heures de vol, une heure de décalage horaire et nous voici à Istanbul et de l'hôtel Legend, dans le quartier de Sultanahmet. Petit tour du quartier et premières vues sur la Mosquée Bleue et Sainte Sophie puis départ en taxi pour Taksim, le quartier commerçant et branché de la ville. Le chauffeur se croit sur un circuit de Formule 1, mais on découvrira plus tard que conduire comme un fou est un sport national! Dîner dans un restaurant qui nous rappelle le restaurant turc du quartier de la rue de la Lune. On prend donc le même menu, un mixte grillade. Mais pas de vin : il fallait demander à l'entrée, celui-ci n'a pas d'autorisation de vendre d'alcool...

Retour à pied à travers les ruelles d'Istanbul, en passant sur le pont du Galata qui était jadis le coeur du quartier gênois. De nombreux pêcheurs sur le pont remontent des petits poissons qu'ils vendront quasi aussitôt sur les quais. On décide de prendre le tramway vers la gare pour rejoindre l'hôtel.

Vendredi 16 novembre -

On achète un tour de ville. Départ à 9h00 et retour à 17h00. On visite le chateau de Dolmabahce, résidence officielle des sultans de la fin du XIXème siècle jusqu'à la chute de l'Empire, après la première guerre mondiale. L'intérêt, c'est qu'il est meublé comme à l'époque et qu'on voir étalées toutes les richesses de l'empire ottoman. A voir absolument, l'escalier en cristal et la salle du trône.
Visite, ensuite, d'une boutique de vêtements en cuir avec défilé de mode. Kitsch au possible !
Déjeuner dans un petit restau sans intérêt, puis départ vers les collines, dans un quartier où vécut l'écrivain français Pierre Loti, tombé tellement amoureux d'Istanbul qu'il se convertit à l'islam et vécut à la turque. Descente de la colline en téléphérique...
On traverse le pont du Bosphore, histoire d'aller boire une bière sur le continent asiatique. Pas beaucoup d'intérêt car ce côté est plein de villas et est essentiellement un quartier résidentiel pour les bourgeois de la ville. Long tour en bâteau sur le Bosphore (et sous une pluie battante) qui permet de découvrir Istanbul d'une autre manière.
Dîner aux chandelles, avec vue sur la Mosquée Bleue (enfin, pour Rolf) au restaurant le Rami. Très bien, très bon mais un peu cher (plus de cinquante euros par personne). Fin de repas un peu gâchée par la présence de français à la table d'à côté racontant leurs exploits culinaires en voyage ("moi, j'ai déjà mangé des sauterelles, pas mal. Et moi, des chiens au Vietnam, tu te rends compte!...."). Il y a des moments où j'aimerai parler couramment norvégien...

Samedi 17 novembre

Réveil (tôt !) par les prières des minarets suivies des cris des mouettes sur les toits d'à côté. On décide d'aller visiter la Mosquée Bleue. Il faut se déchausser et garder ses chaussures en main, mais ça vaut la peine. Vraiment spectaculaire. Petit tour ensuite au bazar de la Mosquée où Rolf se fait arrêter par un marchand de tapis après trois pas... Technique de vente digne d'être enseignée : il faut nous intéresser à de petites choses, nous faire entrer dans le magasin, nous faire monter à l'étage, nous offrir un thé, nous faire asseoir.... et finalement nous faire acheter un beau tapis ! Chapeau l'artiste !
On rentre à l'hôtel pour déposer le tapis et changer de vêtements, car le soleil tape fort et on peut sortir en chemisettes. Visite de Sainte Sophie, créé par les empereurs byzantins et qui conserve des traces de ce glorieux passé.
Tour dans le Bazar d'Istanbul, étape obligée pour tout touriste prenant plaisir à négocier et à jouer les marchands de tapis. Cela m'agace rapidement, et je laisse Rolf négocier. Il est bon et ça marche plutôt pas mal.
Apéritif et restaurant dans le quartier situé derrière la Mosquée Bleue. Sympa.

Dimanche 18 novembre

Réveil (toujours aussi tôt) et visite du Palais de Topkapi, résidence des sultants ottamans jusqu'au XIXème siècle. Incroyable succession de pavillons,
de salles d'apparats, d'expositions de bijoux et d'armes d'époque. C'est là que viennent les mots "sérail" ou "harem", voire "Breakfast" (To break the fast, rompre le jeûne après le ramadan). Incroyable de constater que l'organisation du Palais impérial est proche de ce qui se faisait dans les cours asiatiques, en Chine ou en Corée notamment. Pas le temps de visiter le harem, ce sera pour la prochaine fois !
Départ pour l'aéroport et on arrive au bout de vingt minutes (avec nos taxis qui se prennent pour Prost) et vol tranquille, jusqu'à l'arrivée à Roissy où on se prend en pleine face la réalité française : un douanier pour trois vols, une file d'attente digne de pays africains... Bienvenue au pays !

Avant la vidéo, les photos sont dans l'album : ici !